Il ne se passe pas une journée sans que nous nous demandions si notre approche auprès des journalistes est la bonne.
Normal. De par la nature de notre travail, nous devons chaque fois évaluer notre façon de communiquer de l’information en fonction de notre stratégie et du message en tant que tel.
Mais derrière ce questionnement se cache une autre réalité. Il existe encore aujourd’hui des mythes tenaces entre les deux univers professionnels, celui des journalistes et le nôtre. Et ces mythes viennent colorer nos relations avec les journalistes.
Guy Versailles s’est attaqué à la question. Il y a quelques jours, la Société canadienne des relations publiques a publié son essai sur les relations publiques et le journalisme. (Il est gratuit. Téléchargez-le sur votre tablette ici )
J’ai pu lire ce livre avant sa parution. Je considère que cet essai contribue à démystifier les enjeux entourant les relations entre les deux professions. Il y apporte une bonne dose de faits concrets et d’éléments de recherche pour appuyer des réflexions solides avancées par ce vétéran des relations publiques.
Bon élève, j’ai entamé la lecture de cet essai de façon structurée et méthodique. Je tentais d’en retenir les concepts. Puis, je me suis laissé porter. Je ne pouvais m’empêcher de comparer mes expériences – heureuses et malheureuses – en relations de presse avec les exemples que l’on retrouve dans l’essai. Qui n’a pas eu la surprise de ne retrouver qu’une citation de quelques mots dans l’article qui faisait suite à une entrevue de fonds de 25 minutes accordée au journaliste (entrevue qui avait été préparée pendant plusieurs jours tant le sujet était complexe… )?
Car au-delà des énoncés théoriques, cet essai fait état du contexte technologique qui bouleverse le travail des médias. Des médias en pleins changements existentiels. Des impressions tenaces que les journalistes entretiennent avec notre travail. De leur réalité… qui devient forcément aussi la nôtre.
Patrick Howe
Associé et cofondateur
CONSULAT relations publiques