(source: Taxelco)
En affaires, il est plutôt rare d’observer deux concurrents à la conquête d’un même marché s’accuser de tous les maux sur la place publique. Généralement, ils vont se mener une guerre de prix ou vont tenter de proposer des produits ou services que la concurrence ne peut égaler. L’important, c’est d’aller chercher des parts de marché. Les relations publiques commerciales sont l’un des moyens empruntés pour y arriver (lancement de produits, porte-parole ou influenceurs, etc.)
Depuis quelques mois, Uber et Téo Taxi se livrent une bataille féroce par médias interposés. Si ces joueurs s’affrontent, c’est qu’ils offrent justement des choses qui n’existaient pas et qu’ils bousculent l’ordre établi. Tous deux veulent redéfinir les règles du jeu: utilisation simplifiée des technologies (application sur téléphone intelligent, la possibilité de payer sa course en ligne), l’utilisation de véhicules électriques et de chauffeurs rémunérés pour l’un, l’économie (dite) de partage pour l’autre.
La campagne « pro-Uber » lancée cette semaine a fait bondir Alexandre Taillefer, cet entrepreneur vedette à la tête du service Téo Taxi. Il a publié hier une longue lettre sur sa page Facebook et le site de l’entreprise en réponse aux dernières salves de Uber.
La bonne vieille lettre ouverte
Le fondateur de Téo Taxi a fait fortune avec ses entreprises technologiques. C’est un geek assumé. Pourtant, c’est avec une plume qu’il a répondu aux dernières salves de Uber à l’égard de Téo. Pourquoi une lettre? Parce que l’important, c’est le message.
La lettre ouverte permet au contenu de se déployer sans contrainte. L’argumentaire est solide. Les données y sont présentées clairement. La vision de l’entrepreneur se retrouve derrière chacun des mots choisis. Que du contenu bien présenté !
Malgré le nombre impressionnant de bidules et applications technologiques à la mode qui nous permettent de communiquer nos messages à la vitesse de la lumière, il arrive que des fois, il faut simplement revenir au jeu de base : expliquer calmement son point de vue.
Patrick Howe